De l’attraction au refus moralisateur, l’utilisation ambivalente du mythe de Narcisse traduit selon l’auteur, une résistance des « spécialistes » à son égard. C’est pourquoi il en donne une lecture existentielle et cherche à en dégager, au-delà de la réduction pathologique, une dimension actuelle de la psyché. L’eau-miroir, instrument de la psyché, ne peut qu’exercer une fascination sur le regard de la psychologie, mais cette fascination s’épuise d’elle-même dans l’acceptation de l’ego de mourir à ce qu’il a de dépassable. Le mythe de Narcisse apparaît ainsi comme un épisode toujours latent dans l’inconscient et prêt à se consteller dans la réalité existentielle de la conscience
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