Psyché et matière sont les deux pôles d’un continuum unitaire archétypique, fondement de l’être, que seul l’enregistrement conscient différencie, nous empêchant d’accéder à l’unité primordiale. En liaison étroite avec le soi, le nombre, archétype de l’ordre devenu conscient, lié au sentiment, se situe à la frontière entre ces deux domaines. Les phénomènes synchronistiques actualisent sporadiquement cette réalité unitaire potentielle, l’unus mundus. Quant à la mort, elle peut être considérée à la fois comme ouverture sur elle, et comme issue du processus d’individuation aboutissant à la transposition du moi dans le soi.
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