Les cultes thérapeutiques de certaines ethnies du Gabon, de langue Myéné, présentent de nombreuses similitudes avec la démarche jungienne de confrontation avec les figures de l’inconscient collectif, notamment l’anima/animus, instance psychique, archétypique, sexuée, douée d’autonomie et chargée d’un dynamisme propre. L’auteur relate le déroulement de cette « cure » qu’il met brièvement en relation avec la phase, dans l’analyse jungienne, de confrontation avec l’anima/animus. Des différences sont cependant notées, en particulier la notion de projection, et le fait qu’après la « guérison », l’anima/animus ne subsiste plus comme tel mais devient une des facultés du moi dans lequel il se fond.
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