À partir des premières séances d’une thérapie, l’auteur montre les images archétypiques et le jeu transférentiel à l’œuvre chez Nathalie, six ans. L’enfant prisonnière de la relation à la mauvaise mère ne fonctionnait que sur le mode de la projection négative. Par le jeu du transfert elle parvient progressivement à s’en extraire, à commencer à récupérer cette partie d’elle-même qui avait été étouffée et à faire émerger un moi qui ne soit plus seulement défensif. Le commentaire de Denyse Lyard porte sur le transfert et sur la façon dont Nathalie a pu retrouver une relation positive à l’archétype de la mère pour devenir une « femme vraie ».
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