En 1964, Winnicott réagit à la lecture des mémoires de Jung qui viennent de paraître en Angleterre. Il montre comment Jung à l’âge de trois ans a été victime d’un effondrement psychotique suite à la dépression de sa mère qui a provoqué la séparation du couple parental. Winnicott trouve dans ces mémoires une image de la schizophrénie infantile, mais il est par ailleurs impressionné par la force de personnalité qui a permis à Jung de s’autoguérir. Pour Winnicott la vie de Jung a montré que la maladie psychotique peut causer beaucoup de problèmes mais peut également être à l’origine de réalisations exceptionnelles.
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