L’auteur s’interroge sur les avatars de la parole féminine tels qu’ils peuvent se rencontrer dans l’anorexie (recherche d’une parole neutre, déliée de l’image du corps sexué), dans l’hystérie (protestation féminine maladroite contre une méconnaissance masculine), et dans l’histoire de la psychanalyse elle-même : Freud, Jung, Lacan n’échappent pas aux traditionnelles déviations patriarcales. S’ouvrent aujourd’hui plus largement les richesses spécifiques d’un parler féminin.
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