Le Grand Meaulnes peut se lire comme un récit onirique où se déroule le processus archétypique de l’adolescence. François Seurel, Jasmin Delouche, Frantz de Galais semblent correspondre chacun à une instance de la psyché masculine : le moi, l’ombre, l’idéal du moi. Ils entrent en conflit ou forment alliance pour franchir les différentes étapes de l’enfance à l’âge adulte, de la révolte contre les images parentales à la quête du double féminin intérieur qui apparaît sous les traits d’Yvonne de Galais. Ils participent tous, chacun à sa manière, au projet du soi, incarné par Augustin Meaulnes.
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