Le caractère irreprésentable de l’ombre blanche heurte l’auteur qui se demande si celle-ci empêche la constitution de l’ombre personnelle et met ce concept en lien avec les troubles narcissiques décrits par K. Asper. En ce qui concerne les événements historiques, elle souligne ce qui est insoutenable dans la barbarie collective : reconnaître en soi des forces destructrices identiques. Elle propose quelques hypothèses sur la difficulté du travail de deuil lors d’événements où l’ombre blanche agit dans notre siècle et relève en outre que l’ombre porte aussi le germe du changement.
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